A la découverte de la DMOKA

Depuis le mois dernier, nous avons décidé de consacrer dans nos actualités le sujet des thérapies brèves et de préciser quelles étaient leurs spécificités en termes de prise en charge. Aujourd’hui, nous comptons des variétés de thérapies brèves aux approches différentes. Aussi, nous vous proposerons, chaque mois, de vous faire découvrir l’une d’entre elle dans nos actus.

Ce mois-ci, nous allons vous parler de la DMOKA, une technique proposée par Mary au sein du centre de bien-être Health Care. Avant de vous faire partager l’expérience d’Isabelle qui a voulu s’initier à cette technique, nous allons tout d’abord vous présenter la méthode DMOKA en revenant sur la définition même de cette technique.

DMOKA « Déprogrammation par Mouvements Oculaires, Kinesthésiques et Auditifs)

La technique de DMOKA est une méthode de déprogrammation neuro-émotionnelle visant à traiter en profondeur les traumatismes et chocs émotionnels d’une personne. Cette thérapie à cette particularité de vouloir s’attaquer au sentiment de souffrance de la personne dans le but de la délivrer de ce poids.

L’orthoptiste Pascale Chavance a mis au point cette technique afin de permettre à notre cerveau de classer les expériences douloureuses, les souffrances non résolues pour mettre en place de nouveaux comportements positifs afin que la personne puisse voir la souffrance disparaitre et arriver à la délivrance de son mal.  

La DMOKA peut être sollicitée en complémentarité de thérapies psychologiques traditionnelles puisqu’elle peut permettre à une personne de résoudre rapidement des problèmes de souffrances non résolues pouvant bloquer l’avancée d’une thérapie en cours. Cette technique s’adresse à toute personne en souffrance : stress chronique, anxiété ; phobies, deuil…

« Ma séance DMOKA avec Mary »

Afin de vous parler du déroulement et des bienfaits d’une séance de DMOKA , il est parfois plus intéressant de vous faire part des retours de ceux ou celles qui ont pu tester cette méthode. Nous avons eu la chance d’avoir le retour d’Isabelle qui a accepté de partager avec vous son expérience.

 » J’ai toujours eu l’habitude, par période, de tomber dans des phases de dépression durant lesquelles je pouvais constater que je me dévalorisais. Une aversion physique de ma personne mais également psychologique en doutant énormément de mes compétences, en doutant de la personne que j’étais. Malgré un équilibre de vie mis en place après un long travail sur moi, ces phases revenaient sans cesse sans savoir leurs origines. J’ai donc voulu voir si la technique de DMOKA pouvait m’aider dans la résolution de cette souffrance intérieure.

Nous avons donc commencé notre première séance en verbalisant clairement les raisons de ma venue. Il est important d’exprimer clairement quelle souffrance nous souhaitons voir disparaitre. Une fois « l’objectif » fixé, nous nous sommes penchées sur la cartographie familiale. Alors que cette approche semble étrange au premier abord, on comprend très vite que certaines souffrances peuvent trouver des explications rationnelles sur un moment de sa vie. Cette étape est primordiale pour le praticien car cela va peut l’aider à identifier l’origine du mal être. C’est à partir de cet instant que nous allons passer sur la phase de déprogrammation.

Mary m’a demandé alors de me « plonger dans ma souffrance », mon mal être, ma dévalorisation,  de verbaliser l’émotion qui en était liée et de l’endroit où elle se manifestait dans mon corps. Suite à cela, elle a pratiqué la thérapie de libération des émotions par du tapping rapide, et nous avons remonté  finalement la souffrance liée à mon enfance (période que je cherchais sans cesse à fuir étrangement). Par la suite, Mary a procédé aux mouvements oculaires rapides, à l’aide d’un feutre, afin de classer cette souffrance. Après plusieurs répétitions de ces 2 exercices, il m’était quasi impossible de ressentir ces émotions négatives de mon enfance. Arrive  la phrase de reprogrammation que l’on crée ensemble : « Même si ma mère m’a abandonnée, aujourd’hui je sais que je n’y suis pour rien, ce n’est pas de ma faute. » Je la répète lentement afin de bien l’intégrer et de savoir si elle me « parle », me correspond, me convient. Et c’est le cas ! Elle me soulage presque instantanément et me rassure.

J’ai pu constater des résultats s’opérer en moi et ce dès la première séance car cela m’a permis de me déplacer à la genèse même de ce mal profond.

Afin de pouvoir continuer ce travail et ce cheminement de reconstruction, la séance va alors continuer en dehors des murs du cabinet de Mary. En effet, elle m’a demandé de répéter pendant 21 jours, matin et soir, cette phrase en appliquant le « tapping » lent à la diction.
J’ai également dû appliquer un exercice complémentaire à celui-ci ; celui de prendre soin d’une poupée qui devait me représenter enfant. Je dois prendre soin de cette poupée et la rassurer afin de donner un sens à ma phrase.

La positivité et la bienveillance sont les maitres mots de cette séance. Je me rapprocherai de Mary au terme des 21 jours afin de lui faire part des choses qui ont évoluées depuis ma première séance. Il est évident que je conseille aux personnes qui se retrouvent dans des situations chroniques de souffrance de s’essayer à la DMOKA aux côtés de Mary. »

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